Le management directif
Tourné vers le résultat en priorité, le management directif consiste à donner des directives claires à ses subordonnés sans que ceux-ci ne soient consultés. La communication se fait uniquement du haut vers le bas. Ce style de management autoritaire possède le grand avantage de l’efficacité. C’est aussi une manière de pouvoir manager dans l’urgence, sans perte de temps inutile. S’il est encore présent dans de nombreuses entreprises, notamment dans le secteur de l’industrie, ce management est néanmoins en forte perte de vitesse. La raison ? Il est jugé par beaucoup contre-productif sur le long terme car source de conflits et de démotivation, du fait de la non-implication des salariés dans la prise de décisions.
Le management persuasif
Le manager persuasif est à l’écoute de ses collaborateurs. Il y a dialogue, mais dans le but avant tout de convaincre les subordonnés de le suivre. C’est un style paternaliste où le manager cherche à influer plutôt qu’à imposer. Il justifie ses prises de décisions, donne de nombreuses explications, fédère, encourage, valorise les résultats positifs et apporte assistance aux collaborateurs en difficulté. Ce sens de la persuasion permet de valoriser les membres de l’équipe. Ce management est néanmoins lui aussi régulièrement décrié. Il serait, aux yeux de ses détracteurs, une sorte de management autoritaire déguisé mais moins efficace, le processus de décision étant freiné par des échanges sans fin.
Le management participatif
Dans ce type de management, une large place est laissée aux salariés dans les prises de décisions ainsi que dans l’organisation de leur travail. Le management participatif est très en vogue, notamment dans certaines start-ups où l’autonomie des collaborateurs prime. La mission des managers est néanmoins primordiale : ils accompagnent, guident, conseillent, facilitent et jouent le rôle d’arbitre. C’est un management à la confiance, qui invite les collaborateurs à faire preuve de créativité et offre un sentiment d’appartenance important. Malgré tout, c’est aussi un management risqué, qui nécessite d’avoir une équipe de travail mature pour limiter le risque de désorganisation.
Le management délégatif
Également appelé management consultatif, le management délégatif est celui du laisser-faire. Il accorde une faible place au dialogue et il est davantage tourné vers le résultat. Le manager responsabilise au maximum et intervient très peu. Chacun des collaborateurs est tourné vers les objectifs donnés dans les grandes lignes par le manager. C’est un style où l’efficacité prend le pas sur le relationnel. Il peut être apprécié de collaborateurs aimant travailler en indépendance. En contrepartie, ce management leur confine de grosses responsabilités, voire une pression au travail qu’il peut être difficile d’assumer pour les personnalités les plus fragiles pouvant être déstabilisées par ce manque d’encadrement.