Plus de 9 recruteurs sur 10 passent par des sites d’offres d’emploi, un sur deux a pris le réflexe de « googliser » les candidats… Bref, au XXIè siècle on recrute « techno ». Mais au-delà de ces outils de base, Internet et les réseaux sociaux permettent de recruter beaucoup plus finement.
Le recrutement « affinitaire » : l’accent sur la personnalité
Ils s’appellent Cosh ou Monkey Tie, et ces sites de recrutement d’un genre nouveau partent d’un constat simple : ce qui préoccupe le plus une entreprise qui recrute n’est plus le niveau de diplôme, ou les compétences techniques d’un candidat mais son « savoir-être ». Et la question « va-t-il s’intégrer dans l’équipe ». D’où l’idée de ces startups : qualifier les candidats à l’aide de questionnaires de personnalités poussés.
Le recrutement « prédictif » : le robot-recruteur
Un algorithme ferait-il un bon DRH ? On n’en est pas encore là… Mais le recrutement prédictif est une vraie tendance, portée par des entreprises comme Kudoz, AssessFirst ou même… Pole Emploi. L’idée ? Laisser l’algorithme faire le premier tri, pour gagner du temps et ne rencontrer que les candidats les plus prometteurs. Le risque : ne recruter que des clones…
Le recrutement « social » : networking 2.0
Pour trouver un job (ou le bon candidat), c’est bien connu : il faut avoir un réseau. Et désormais les réseaux sont sociaux : LinkedIn bien sûr, mais aussi Facebook, ils ont remplacé les bonnes vieilles bases de données de CV d’antan. Mais si les utiliser pour les recruter est désormais une évidence, en tirer le meilleur parti n’est pas forcément évident…